_ Foi  et  Partage _

 

 

 « Vous me chercherez et vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre cœur »

Jérémie 29 : 13

 

 

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Rubrique "AUTRES THÈMES" : Écrits spirituels - Pensées - Réflexions - Les Réformateurs - Psaumes -

Partie 2

  8.  Le mensonge sur l'immortalité

  9.  Le prix de l'Adoration

 10.  Noël est-il chrétien ?

 11.  L'Intégrité.



 

8.   Le mensonge sur l'immortalité   

 

 

 

« Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront mais les morts ne savent rien et il n’y a pour eux plus de salaire,

puisque leur mémoire est oubliée. »  Ecclésiaste 9:5.

 

« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne

vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. »  1 Thessaloniciens 4:13.

 

L’humanité était encore au seuil de son historie lorsque Satan entreprit de la séduire. Celui qui avait provoqué la rébellion dans le ciel désira ranger sous ses étendards les habitants de la terre et les associer à sa guerre contre le gouvernement de Dieu.

Au temps de leur innocence et de leur obéissance à la loi de Dieu, Adam et Eve étaient parfaitement heureux, et ce fait constituait un témoignage permanent contre l’affirmation de Lucifer selon laquelle les lois de Dieu étaient oppressives et contraires au bien de ses créatures.

En outre, jaloux de voir la magnifique demeure préparée à l’intention du couple primitif, il se dit : si je les sépare de Dieu et les subjugue, je pourrai entrer en possession de la terre et y établir mon empire en opposition à celui du Très-Haut.

 

En se présentant sous son vrai jour, le tentateur eût été aussitôt repoussé, car Adam et Eve avaient été mis en

garde contre ce dangereux adversaire. Aussi cacha-t-il son dessein afin d’atteindre son but plus sûrement.

Opérant dans l’ombre et prenant pour intermédiaire le serpent qui était alors une des créatures les plus

ravissantes, il dit à Eve :

« Dieu a-t ’il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? »  Genèse 3:1.

 

Si Eve s’était abstenue d’entrer en pourparlers avec le serpent, elle eût été en sécurité, mais elle engagea la

conversation et tomba dans le piège. C’est là ce qui perd encore un grand nombre de gens qui se mettent à

douter, qui discutent les volontés de Dieu, et qui, au lieu d’accepter les commandements divins, adoptent des

théories humaines masquant les pièges de Satan.

 

« La femme répondit au serpent : nous mangeons du fruit des arbres du jardin mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : « vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point de peur que vous ne mouriez ». Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point, mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et que vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal. »

Genèse 3:2-5.

 

Le séducteur affirma qu’ils seraient comme des dieux, doués d’une sagesse supérieure, et accéderaient à une

existence plus élevée. Ainsi la transgression prenait l’aspect d’une bonne action et Satan se faisait passer pour le bienfaiteur de l’humanité. Eve céda à la tentation et entraîna Adam dans le péché. Sur la parole du serpent, ils crurent que Dieu ne ferait pas ce qu’Il avait dit et suspectèrent leur Créateur d’attenter à leur liberté.

 

 

Mais, lorsque Adam eut péché, quelle signification prit pour lui la parole : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras » ?  Genèse 2:17.   - **  voir note en-dessous du texte.

Il ne tarda pas à voir que le tentateur avait menti. Dieu lui dit : « Tu es poussière, et tu retourneras

dans la poussière. »  Genèse 3:19. La déclaration de Satan : « Vos yeux s’ouvriront », était vraie dans un sens

seulement : après leur désobéissance, les yeux d’Adam et d’Eve s’ouvrirent sur leur folie. Ils connurent le mal et goûtèrent les fruits amers de la transgression.

 

Au milieu du jardin était l’arbre de vie que avait la vertu de perpétuer l’existence. Si Adam était resté dans

l’obéissance à Dieu, il eût continué d’avoir libre accès à cet arbre, et eût vécu à toujours. Mais après son péché,

exclu de l’accès à l’arbre de vie, il fut sujet à la mort. La sentence divine : « Tu es poussière, et tu retourneras

dans la poussière », ne visait à rien de moins qu’à la complète extinction de la vie.

 

 

 

 

** Note personnelle.

 

Dieu ne dit pas : « ton corps mourra mais ton âme sera immortelle et ira au ciel, au purgatoire ou en enfer… ».

Il n’est pas écrit que Dieu fit des corps composés (un corps + une âme).

 

Il est écrit : « Et Dieu façonna l’homme terrestre (χουν) de la terre et il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint une âme (ψυχην) vivante. »

 

Puis : ….. « Le jour où tu en mangeras, tu mourras » ?  Genèse 2:17.

 

Il est écrit « devint une âme vivante » et non « reçu une âme vivante.

Adam et Eve étaient des êtres vivants indivisibles.

Le salaire du péché fut une mort complète, non indivisible.

 

 

A la mort, telle une bougie qui s'éteint, le corps perd la vie, perd le souffle de vie donné par Dieu. 

 

Dieu ne nous oublie pas jusqu’au jour de la résurrection.

 

 

 

Ellen G. White

 

 


9.   Le Prix de l'Adoration

 

 

 

  Les versets 34 à 38 d’Exode 30 donnent la « recette » pour la préparation du parfum qui

devait être brûlé sur l’autel d’or. Il n’est pas facile d’identifier avec certitude les ingrédients,

mais ce n’est pas très important. Ce qu’il faut retenir, c’est le caractère unique du mélange et

le fait que les aromates mentionnés devaient être importés d’Arabie, voire de l’Inde.

Il s’agit donc d’un parfum coûteux.

 

Que vaut le Seigneur Jésus pour nous ? La question est posée de façon très nette dans

l’évangile de Matthieu au ch. 26 v. 6-13. Une femme répand sur la tête de Jésus un parfum

de grand prix – dans l’évangile de Marc, sa valeur est estimée à 300 deniers, la rémunération

de 300 jours de travail, environ une année de salaire.

Ce geste a choqué, on l’a trouvé exagéré, extravagant.

Dans les versets suivants (14-16), Judas accepte comme prix du Fils de Dieu,

trente pièces d’argent – le prix de la vie d’un esclave. Exode 21:32.

 

Que vaut le Seigneur Jésus pour nous ? On ne peut pas l’évaluer en termes d’argent,

mais on doit comprendre qu’adorer en esprit et en vérité n’est pas quelque chose qu’on peut

faire une fois par semaine !

Et la richesse ou la pauvreté du culte de l’église locale le dimanche matin n’est que le reflet

de la richesse ou de la pauvreté de l’adoration quotidienne de chacun.

 

L’adoration véritable vient d’un cœur qui est tout entier pour Dieu, qui vit dans la soumission

à l’Esprit et à la Vérité tous les jours.

Avant d’être une activité, l’adoration est une attitude de cœur.

 

Le parfum unique, « exclusif », parle de l’attachement unique que le Seigneur nous demande.

Il admet que nous soyons attachés à notre famille, à notre profession, à nos activités

culturelles, etc… mais il désire que notre attachement à sa personne ait la priorité sur tout le

reste. L’adoration bon marché n’est pas de l’adoration véritable.

 

 

Robert Souza

 

 

 
10.   Noël est-il chrétien ?

 

 

Pour des milliards de personnes de par le monde, la période de Noël est le moment de l’année le plus impatiemment attendu. Bien sûr, pour beaucoup d’autres, Noël est une période déprimante, qui accentue leur solitude et leur isolement familial. La saison de Noël est l’époque où il y a le plus grand nombre de fêtes et de réceptions. Mais c’est également celle qui enregistre le plus grand nombre de suicides.

 

Depuis des dizaines d’années, beaucoup de gens essaient de « laïciser » Noël, en supprimant toute allusion à Jésus-Christ et à Sa naissance. Aux États-Unis, des décisions judiciaires ont conduit à la suppression des crèches de Noël dans les cours des Palais de justice, et ont dissuadé bon nombre de chorales scolaires à chanter des chants de Noël à connotations religieuses.

 

Mais, autant les références à Jésus-Christ ont été minimisées, autant le Père Noël est devenu le sujet incontournable en cette saison.

Des millions d’évangélistes sont profondément inquiets à ce sujet. S’estimant qu’ils sont en guerre contre les forces séculières hostiles, qui cherchent à éliminer tout ce qui touche au Christ et à la Bible, ils veulent « reprendre » Noël aux laïques.

 

Des millions d’autres personnes sont tout simplement dégoûtées ou offensées par le mercantilisme déraisonnable, associé à Noël. Noël est devenu aujourd’hui une activité commerciale particulièrement aux États-Unis – et au Canada. Pour la plupart des commerçants, les ventes de Noël représentent une part très importante de leurs marges bénéficiaires annuelles. C’est pourquoi, dès le début du mois de novembre, les mélodies traditionnelles de Noël retentissent dans les centres commerciaux, en Amérique du Nord. Les commerçants essayent de mettre les gens « dans l’ambiance », pour qu’ils commencent très tôt à faire leurs achats.

 

Dénonçant l’exploitation commerciale de cette saison – et profondément inquiets des tentatives engagées pour supprimer toute allusion à Dieu et à la Bible – de nombreuses personnes religieuses, bien intentionnées, exigent que le Christ soit « réhabilité » derrière les fêtes de Noël. Elles affirment que les laïques ont détourné une fête chrétienne, sacrée, à des fins individualistes.

La société occidentale est de plus en plus décrite comme une société « post-chrétienne », où les élites séculières sont devenues « les nouveaux païens ». Dans un tel environnement, les chrétiens devraient-ils se liguer pour, d’une certaine manière, reprendre Noël ? Dans une société de plus en plus coupée de Dieu, peut-on réduire cette fracture en encourageant les références à Jésus-Christ, pendant les fêtes de Noël ?

 

 

Quelle attitude Dieu veut-Il que Son peuple adopte vis-à-vis de Noël ? Jésus-Christ est-Il réellement « le motif de ces fêtes » ? Vous serez peut-être surpris d’apprendre que Noël n’a, en réalité, aucune origine chrétienne ! Bien des siècles avant la naissance de Jésus-Christ à Bethléem, les gens décoraient déjà des arbres à feuilles persistantes, s’échangeaient des cadeaux, et participaient à des fêtes et à des réceptions bien arrosées, le 25 décembre.

Comment Noël est-il devenu la principale fête « chrétienne » ? Cette fête est-elle – et peut-elle être – vraiment chrétienne ? Vous pouvez chercher dans le Nouveau Testament, de la première à la dernière page, vous ne trouverez jamais la moindre mention de la fête de Noël. De même, vous ne lirez jamais qu’un service religieux ait été tenu pour commémorer la naissance de Jésus.

Si les premiers chrétiens ne célébraient pas Noël, quelle en était la raison ? Quand et comment cette fête a-t-elle atteint une telle importance dans le calendrier des Églises, qui se disent chrétiennes ?

 

 

 

 

L’origine de Noël

 

Saviez-vous que des fêtes de Noël se tenaient à Rome, bien avant qu’il n’y en ait eu à Jérusalem ? Comment est-il possible qu’une fête, dans la plupart du temps associée à Jésus-Christ de Nazareth, tire ses origines de Babylone et de l’Égypte, plusieurs siècles avant Sa naissance ? Et, comment une telle fête peut-elle être si largement reconnue comme chrétienne ?

 

Pour nous aider à comprendre, considérons la signification du mot anglais « Christmas », traduit en français par « Noël ». « Christmas » signifie « mass of Christ » ou « la messe du Christ ». Cette fête trouve ses origines dans les pratiques de l’Eglise catholique romaine. Pourtant, même les sources catholiques reconnaissent que Noël ne faisait pas partie des premières fêtes célébrées par l’Église, et qu’elle n’a aucune origine apostolique.

 

Notez : « Noël [Christmas, c’est-à-dire la Messe du Christ], dans l’Église chrétienne, la fête de la nativité de Jésus-Christ […] à la fin de l’an 245, Origène, dans sa huitième homélie du Lévitique, repoussa l’idée pécheresse de l’observance de l’anniversaire de la naissance du Christ “comme s’il s’agissait d’un roi Pharaon”. La première mention précise officielle du 25 décembre, dans les annales romaines, date de l’an 354 apr. J.-C., qui furent publiées en entier pour la première fois par Mommsen. [… le 25 décembre] était une fête en l’honneur de Mithra, selon les annales mentionnées ci-dessus, mais c’était aussi la célébration du natalis invicti solis, ou l’anniversaire du soleil invaincu » (Encyclopeadia Britannica, onzième édition, article “Christmas”. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article).

 

 

Le Nouveau Testament révèle clairement certaines dates importantes ; nous lisons, par exemple, que Jésus-Christ est mort le jour de la Pâque. Mais les Écritures ne mentionnent pas la date de naissance de Jésus, et ne disent point que les chrétiens la célébrèrent. En fait, la Bible associe la célébration des anniversaires de naissance aux pratiques des rois païens, et elle ne désigne jamais de telles célébrations comme étant positives. C’est pourquoi, Origène – l’un des premiers « Pères » de l’Église romaine, qui écrivit au 3ème siècle – fut choqué à l’idée même de célébrer la naissance du Sauveur.

 

Lorsque l’Église catholique établit une fête en l’honneur de la naissance du Messie, elle s’arrangea pour que celle-ci coïncide avec une fête païenne existante, laquelle célébrait la naissance du dieu soleil. En cooptant les rituels et les coutumes païennes existantes, l’Église pensait rallier les peuples païens à sa vision du christianisme, en autorisant aux convertis de continuer à pratiquer leurs anciennes coutumes tout en les renommant avec des noms différents.

 

L’image de « la mère et l’enfant » dans la religion était bien connue du monde païen antique. Dans l’Antiquité, les Babyloniens et les Égyptiens adoraient une « Madone » qu’ils révéraient comme la « Reine du ciel » – un titre que l’Église romaine appliqua, des siècles plus tard à Marie, la mère de Jésus. En Égypte, Isis était la mère et Horus était l’enfant. En Mésopotamie, c’étaient Ishtar et Tammuz.

 

Ces récits remontent à Sémiramis et Nimrod, dans les années qui suivirent le déluge de Noé. Nimrod était un puissant chasseur (Genèse 10-11), et il conduisit la rébellion des gens contre Dieu, à la tour de Babel. Nimrod fut l’un des principaux architectes de la civilisation humaine qui commença à Babylone, et qui se répandit dans le monde lorsque les gens émigrèrent pour repeupler la terre, après le déluge.

La véritable origine de Noël remonte à ces temps anciens, avant d’être adoptée par une Église « chrétienne » apostate. Le solstice d’hiver – le jour le plus court de l’année dans l’hémisphère Nord – était anciennement associé à la naissance du dieu soleil. C’était une période de festivités.

 

Appelée les Saturnales par les Romains, cette fête ressemblait étonnamment à notre Noël moderne, où l’on offrait des cadeaux. Les hostilités cessaient, les offices civils étaient suspendus, et des fêtes étaient organisées. « D’ordinaire, les amis s’offrent des présents les uns aux autres, toutes les rivalités cessaient, il n’y avait pas d’exécution de criminels, les écoles étaient fermées, on ne déclarait pas la guerre, mais tout n’était que gaîté, chahut et débauche » (Lempriere’s Classical Dictionary, article : “Saturnalia”).

 

 

 

Jésus n’est pas né en hiver

 

Non seulement, la fête de « Noël » existait « avant l’ère chrétienne » – avec l’adoration païenne du dieu soleil – mais en outre, elle n’a aucun lien avec la naissance du véritable Messie, Jésus-Christ. Comment le savons-nous ? Bien que la Bible ne nous indique pas explicitement le jour exact de la naissance de Jésus, elle nous fait voir clairement l’époque approximative. De par les Écritures, il devient évident que Jésus ne pouvait pas être né en hiver.

 

Luc nous dit que la nuit où Jésus est né, les bergers étaient encore dans les champs à surveiller leurs troupeaux (Luc 2 :8). Dans l’ancien Israël, la saison pluvieuse commençait après la Fête des Tabernacles (qui se tient généralement début octobre). En novembre, lorsque le temps devenait froid et humide, les bergers avaient déjà fait rentrer leurs troupeaux des pâturages vers les quartiers d’hiver. Les bergers ne passaient plus la nuit dans les champs avec les moutons, comme ils le faisaient à partir du commencement du printemps jusqu’au début de l’automne.

 

La plupart des gens négligent une autre preuve importante. Dans Luc 1 :35-36, nous apprenons que Jean-Baptiste, mis au monde par la cousine de Marie, Elizabeth, était environ six mois plus âgé que Jésus. Nous pouvons lire que le père de Jean, Zacharie, était un prêtre assez âgé qui officiait dans le temple ; il brûlait de l’encens sur l’autel lorsqu’un ange lui apparut pour lui dire que lui et sa femme auraient un fils, qui préparerait le chemin pour le Messie (versets 8-17).

Nous savons approximativement quand l’ange lui fit cette annonce, car la Bible dit que Zacharie était « de la classe d’Abia » (verset 5).

 

Qu’est-ce que la « classe d’Abia » ? Des siècles auparavant, à l’époque du roi David, il y avait un grand nombre de prêtres. Le roi David les divisa en vingt-quatre « classes » (ou groupes), pour servir dans le temple selon un cycle régulier (1 Chroniques 24 :1-9).

La classe d’Abia (ou d’Abija) était la huitième des vingt-quatre classes, et commençait normalement sa première semaine de service vers la fin mai. Comme la Pentecôte, la deuxième des trois grandes périodes de pèlerinage, tombait la semaine après le service de la huitième classe – et que les vingt-quatre classes étaient réunies pour assurer le service au cours des trois saisons de Fête – Zacharie ne pouvait pas rentrer chez lui avant, approximativement, la première semaine de juin. Si Jean-Baptiste a été conçu peu après le retour à la maison de Zacharie, vers la mi-juin, sa naissance aurait eu lieu neuf mois plus tard – vers la mi-mars. Jésus, qui était six mois plus jeune, serait alors né à la mi-septembre. Cela, bien sûr, alors que les bergers étaient encore dans les champs, la nuit, pour garder leurs troupeaux (Luc 2 :8).

 

Considérons également l’image traditionnelle des trois mages qui, avec les bergers, sont généralement représentés debout dans l’étable, pour célébrer le Messie qui vient de naître. Nulle part, la Bible ne dit qu’il y avait trois mages, mais elle révèle que les mages sont arrivés au moins quelques semaines après Sa naissance – alors que Jésus et Ses parents logeaient dans une maison (Matthieu 2 :11). Nous lisons que ces mages venaient de l’Orient. Au 1er siècle, cela signifiait généralement qu’ils venaient au-delà de l’autre rive de l’Euphrate (la frontière orientale de l’Empire romain de l’époque).

 

A l’est de l’Euphrate se trouvait l’Empire parthe, foyer de nombreux restes des dix tribus d’Israël, qui avaient été emmenées captives par les Assyriens, plus de sept siècles auparavant. Les mages arrivèrent au palais du roi à Jérusalem, quelques semaines après la naissance de Jésus, pour voir le Messie. Ils avaient vu une « étoile » mystérieuse en Orient, qui les avait poussé à entreprendre leur voyage en Juda. Après avoir entendu les mages au sujet du moment où était apparue l’étoile, et sur ce qu’elle présageait, Hérode ordonna le massacre de tous les garçons à Jérusalem âgés de deux ans et au-dessous (Matthieu 2 :16).

 

 

Nous savons par Luc 2 :22 que les parents de Jésus Le présentèrent au temple lorsqu’Il fut âgé de quarante jours (Lévitique 12 :2-4). Ils étaient donc encore dans le secteur de Jérusalem, lorsqu’Il avait environ six semaines. Mais, la famille s’enfuit en Égypte, après que Joseph eut reçu un avertissement, dans un songe, sitôt après la visite des mages (Matthieu 2 :13-14). Il est évident que les mages ne sont pas arrivés juste après la naissance du Christ.

 

 

 

Quelle différence cela fait-il ?

 

Presque tous les ans, les journaux et les magazines publient des articles qui font remarquer que les coutumes de Noël ne viennent pas de la Bible, mais de l’antiquité païenne. La plupart des lecteurs, confrontés à cette réalité, disent simplement : « On ne voit pas quelle différence cela fait », et ils poursuivent leurs préparatifs de Noël. Des millions de prétendus chrétiens affirment qu’ils célèbrent la fête en l’honneur du Christ, sans se soucier de l’origine des pratiques païennes qui se cachent derrière Noël.

 

Est-ce que cela rend Noël agréable aux yeux de Dieu ?

Il y a plusieurs siècles, les Écritures devinrent largement accessibles lorsque les croyants protestants se débarrassèrent des chaînes de l’Église romaine médiévale, qui avait le monopole de la Bible. Les étudiants avides de découvrir la Bible décelèrent de nombreuses contradictions, en confrontant les croyances de l’époque avec la parole divine.

L’un de ces thèmes concernait la célébration de Noël. A quelle conclusion parvinrent-ils ? Selon la onzième édition de l’Encyclopaedia Britannica : « En 1644, les Puritains anglais interdirent toutes réjouissances ou services religieux [pour Noël] par décret du Parlement, au prétexte qu’il s’agissait d’une fête païenne » (article : “Christmas”). Quand le roi Charles II restaura la monarchie, cette interdiction fut levée, mais elle fut maintenue dans un grand nombre de colonies, en Amérique du Nord. Ce n’est que dans les années 1840, que Noël fut admis comme un jour férié dans le Massachusetts.

 

 

Posez-vous cette simple question. Ceux qui prétendent être chrétiens devraient-ils prendre la Bible au sérieux ? Dans Jérémie 10 :2, Dieu déclare à Son peuple, sous la plume du prophète : « N’imitez pas la voie des nations [ou des païens]. » Il continue en précisant que « les coutumes des peuples ne sont que vanité », autrement dit elles sont complètement vides et inutiles.

Dieu veut que Son peuple suive Ses instructions, et qu’il se détourne des pratiques païennes sans chercher à les imiter. De quelle sorte de coutumes, vaines et païennes, est-il question dans Jérémie 10 ? L’exemple spécifiquement mentionné dans ce chapitre concerne la coutume de couper un arbre, de l’amener dans la maison, de le faire tenir debout et de le décorer (versets 3-4). Cela ne ressemble-t-il pas, étrangement, à un arbre de Noël ?

 

Jésus déclara : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Marc 7 :7). Ceux qui désirent célébrer Noël pour adorer le Christ se retrouvent face à un dilemme : doivent-ils suivre l’exemple d’adoration prescrit dans les Écritures, ou doivent-ils rester accrochés à ces chères coutumes, sans se soucier de leur origine et de leur nature ? Jésus réprimanda de nombreux chefs religieux de Son époque, parce qu’ils rejetaient les commandements de Dieu au profit de leurs propres traditions (verset 9).

Jésus pourrait-Il prononcer ces mêmes paroles à votre sujet, en Se basant sur vos actions et vos choix ?

 

Lorsque les anciens Israélites étaient près d’entrer dans la Terre promise, ils furent mis en garde de ne pas adopter les coutumes religieuses des nations environnantes (Deutéronome 12 :30-21). Dieu leur demanda d’observer toutes les choses qu’Il leur avait enseignées, sans rien ajouter ni en retrancher à Ses instructions (verset 32).

 

 

En conséquence, au lieu de chercher à associer le Christ à Noël, nous devrions admettre qu’Il n’y a jamais été associé ! Noël n’a jamais été une fête chrétienne ! Les véritables chrétiens doivent le restituer aux païens, après tout, Noël leur appartient ! Au lieu de les emprunter au monde qui nous entoure, nous devrions tirer nos coutumes et nos pratiques religieuses de la Bible. Ce faisant, nous adorerons notre Créateur en esprit et en vérité, comme Il nous recommande de le faire (Jean 4 :24).

 

 

John H. Ogwyn



 

11.   L' Intégrité

 

 

 

   Un roi vieillissant se réveilla un jour et prit conscience qu’il allait mourir sans avoir eu de fils pour lui succéder. Il était le dernier fils dans sa lignée royale, dans une culture où seulement un enfant mâle pouvait succéder au trône.  Et il vieillissait.

Il décida que s'il ne pouvait avoir de fils,  il adopterait un garçon qui pourrait lui succéder, mais il fallait qu'un tel fils adopté soit excellent et de caractère noble.

 

 

Il lança donc une compétition ouverte à tous les garçons de son royaume, sans tenir compte de leur origine.

Dix garçons réussirent cette compétition jusqu'au stade final.

Il y avait peu pour séparer ces garçons quant à l'intelligence, les attributs physiques, etc.

 

Le roi leur dit : « j'ai une dernière épreuve et quiconque en ressort vainqueur deviendra mon fils adoptif et héritier de mon trône ».

 

 

Alors il dit : « Ce royaume dépend uniquement de l'agriculture, donc le futur roi doit savoir comment cultiver des plantes.

« Voici une graine de maïs pour chacun de vous. Emportez-la à la maison, plantez-la et prenez en soin pour trois semaines. A la fin des trois semaines nous verrons qui a fait le meilleur travail. Celui-là sera mon héritier ».  

Les garçons prirent leur graine et s’empressèrent de rentrer à la maison pour s'occuper de leur graine.

 

 

Il y avait une énorme excitation dans tout le royaume puisque les gens attendaient avec impatience de  connaître le futur héritier.  

 

 

Dans une maison, un garçon et ses parents furent presque navrés quand, après quelques jours de soins intenses, la graine n'avait pas poussé. Ils ne comprenèrent pas pourquoi et se posèrent des questions sur la qualité de leur graine...

Le garçon avait pourtant sélectionné le sol avec soin, il avait mis la bonne quantité et le bon type d'engrais,

il respectait l’intervalle des arrosages, il avait prié jour et nuit, mais toujours sa graine restait improductive.

 

Quelques-uns de ses amis lui recommandèrent d'acheter une autre graine au marché, lui disant : « après tout, qui peut différencier une graine de maïs d'une autre ? »

 

Mais ses parents lui avaient toujours appris la valeur de l'intégrité et lui signalèrent que s’il prenait n'importe quelle autre graine, différente de celle que le roi avait donnée, cela serait malhonnête.

« Peut-être n’es-tu pas destiné pour le trône ? lui dirent-ils ; s'il en est ainsi, laisse, ne sois pas celui qui va tromper le roi ».

 

 

 

Le jour « J » arriva et les garçons revinrent au palais, chacun d'eux exhibant fièrement leur plant.

C'était évident que les neuf autres garçons avaient eu grand succès avec leur graine.

 

Le roi parcourut le rang où étaient alignés les garçons passionnés et demanda à chacun d'eux : « ces plants sont-ils sortis de la graine que je vous ai donnée ? »  Et chaque garçon répondit « Oui votre majesté ».

Le roi fit un signe de la tête et continua son observation.  

 

Il arriva finalement au dernier garçon en fin de rang.

Le garçon était secoué par la peur. Il pensait que le roi allait le punir pour avoir gaspillé sa graine.

Le roi demanda : « Qu'est-ce que tu as fait avec la graine que je t'ai donnée ? »

« Je l'ai plantée et me suis occupé d'elle diligemment votre majesté, mais hélas elle n'a pas poussé »  dit le garçon en larmes, pendant que la foule le huait.

Mais le roi leva ses mains pour demander le silence, puis il dit : « mon peuple, voici votre prochain roi ! ».

Les gens furent confus.  « Pourquoi celui-là ? »  lui demandèrent-ils. « Comment peut-il être le bon choix ? »

 

Le roi prit place sur son trône avec le garçon à son côté et dit : « j'ai donné à ces garçons des graines bouillies. Cette épreuve n'était pas pour cultiver le maïs, c’était l'épreuve de caractère, une épreuve d'intégrité.

C'était l'épreuve ultime. Si un roi doit posséder une qualité, c’est bien celle d'être au-dessus de la malhonnêteté.

Ce garçon a réussi l'épreuve, une graine bouillie ne peut pas pousser ».

 

 

 

 

Nous vivons dans une société obsédée par le succès et beaucoup le voient à n'importe quel prix.

Nous disons que la fin justifie les moyens. C'est la tragédie de la vie.

 

L'échec est souvent un signe de Dieu pour montrer qu'il est Tout-Puissant et n'a pas besoin d'aide pour nous rendre grand ou nous bénir.

Parfois Dieu cherche des gens qui auront une confiance totale en Lui.

 

 

Quelquefois Dieu décrète l'échec. Beaucoup cherchent à circonvenir l'échec divinement décrété, en recourant aux moyens douteux.

 

Nous devrions cesser d'acclamer les escrocs dans le monde !

 

Édifions-nous à travers cette histoire sur l'intégrité de l'homme que nous sommes, concernant notre vie

quotidienne y compris notre travail.


 

Auteur inconnu - lu sur ne net